Articles de la rubrique Art
Auxerre a la particularité d’accueillir en ses murs trois luthiers, la France en comptant à peine trois cents. Denis Morana et Coline Mauley sont installés dans la rue d’Egleny tandis que se trouve rue Joubert, l’atelier de Lothaire Carlier. Cette curieuse spécificité pour notre ville est l’occasion idéale de se pencher sur ce si beau métier.
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Dire qu’un artiste est insaisissable sonne comme une évidence. L’art est une expression si personnelle, si intime, que par-delà les courants, les styles, les influences, un artiste est unique, complexe, qu’importe son talent. Son œuvre est toujours inattendue, imprévisible, elle ne devient possible qu’une fois qu’elle existe. Il y a donc quelque chose de banal pour un artiste à être unique, pourtant, nous l’avouons, c’est par ses surprises qu’Olivier Cyr-Noël nous a séduits.
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L’ikebana ? Euh... un sport de combat? Non ! Un plat japonais alors ? Non plus... Les premiers réflexes sont parfois piégeux. Mais qu’est-ce donc alors ? Nul besoin de faire escale au pays du soleil levant pour percer le mystère, et découvrir ce qui n’est autre que l’art floral japonais... Et oui, ce savoir-faire ancestral mêlant notes raffinées et grande symbolique est enseigné à Auxerre depuis une vingtaine d’années.
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Daubigny, Corot, Millet, Rousseau, des grands noms ont marqué l’école de Barbizon, Veyrassat un peu moins il est vrai. Son œuvre n’est cependant pas à dédaigner. Elle marque un temps. Le temps d’une France déjà oubliée, paysanne, paisible. La France dans ce qu’elle avait d’intérieur.
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Anonymes ces vitrines, ces gribouillis ? Non, ils font partie d’une histoire. Une histoire floue, parfois drôle, parfois moins, parfois pas très vraie, souvent un peu fausse. L’histoire d’un mec qui peignait. L’histoire d’un vieil indien qui n’a jamais marché en indienne, comme il disait.
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Quel est le but de l’art? Dénoncer l’injustice, déclarer sa flemme à une inconnue, professer son amour du seigneur, rêver tout haut d’un ailleurs, fantasmer un présent, les motivations d’un artiste ne manquent pas. Quand on pose cette simple question à Enrique Marin, il rétorque que s’il était capable d’y répondre, il n’aurait peut être pas besoin de peindre. Tentons tout de même d’apporter notre réponse en regardant son travail.
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